Petit aveu #1
Je crois que je prends plaisir à écouter certaines chansons de Martin Rappeneau.
C'était il y a... #1
… un an. Un soir d’avril,nous nous sommes parlé pour la première fois. Il me disait que j’étais classe. Une amitié est née dans toute son évidence, telle que je ne l’aurais pas imaginée. Depuis, je sais que sans lui ma vie n’aurait jamais été aussi classe.
(Pour L.)
"Dreams are my reality" (V. Cosma)
Retour au Paso Doble. "They say it's spring." Les vacances sont là, nouveau polo, nouvelle coupe de cheveux. Ce soir, je me contente d'avoir pris sa main, et d'un baiser. Le printemps, c'est aussi un air de jeunesse, un soupçon de légèreté, et des émois d'adolescent. "Adolescence critique", disait un post d'il y a un an. Il me semble que ça dure plus d'un an de toute façon. Na!
Last night M. Proust saved my life
Au Paso doble, je n’étais pas revenu depuis longtemps. Le lieu avait
été hanté, puis je l’avais déserté… B. me convainc d’y retourner.
Retour du printemps, replongée dans la vie. Semaines en apnée, beaucoup
de questions, et pas mal de réponses.
Les lieux me sont connus, les sensations me reviennent. Je ne vois pas le lieu de la même manière. Il y a les soirées courantes, il y a les PopTeaTimes. Deux moments, deux
manières d’être. Certains sont projetés dans le passé par le tintement
d’une cuiller, par le goût d’une madeleine, hier je l’ai été par
Britney Spears, Luna Paker et consorts.
Un premier visage que j’aperçois, un second entre. J’ai l’intuition qu’un troisième, absent
de quelques semaines, va apparaître. Et le voilà. C’est un bal de têtes sans avoir vieilli. J’eusse pu fuir il y a un an. Ce soir, j’en souris. J’ai plaisir à revoir ma vie. Oreille contre oreille, corps contre corps, nous rejouons un début d’été, que je voulus sans fin. Nous le rejouons différemment, sans soupirs d’extase, mais une autre plénitude
est là.
J’étais content que N. fût ici, comme le premier jour. Dans cette intuition première, je devais le chercher, comme lui pensait à moi au Triplex. Ce ne sont pas des courses dans Paris, désespéré. Qui est Swann ? qui Odette ? Nous jouons tour à tour, en même temps, ces
deux rôles.
Quelques semaines pris dans le courant. Ce soir, le ciel se dégage. Je les croise et ils se révèlent tels qu’en eux-mêmes. Et le lendemain, le soleil filtre par les volets, un parfum de jacinthe sur le boulevard. Je n’ai pas tout résolu. Mais je me sens en bonne
voie. Je vais prendre mon cahier et ma plume. Et pourquoi pas bientôt me relancer dans la vie et l’amour ? Le printemps est là, vere novo.
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d'alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu'au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses
j'aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux